Cloche à vent furin

Iwachu

Les carillons feng shui Iwachu en fonte japonaise, appelés aussi cloche furin, sont utilisés traditionnellement pour éloigner les mauvais esprits et équilibrer l'énergie universelle qi. Un vœu ou un poème est souvent écrit sur la girouette afin que le vent l'emporte et le réalise.

Histoire de la marque Iwachu :
Le Japon est connu à travers le monde pour la qualité de ses produits au design sobre, épuré, élégant, fonctionnel et, issu d'un artisanat local et traditionnel. L'entreprise Iwachu située dans la ville de Morioka au nord du Japon ne déroge pas à cette règle bien au contraire. C'est d'ailleurs grâce à des entreprises telles que Iwachu que la subtilité du savoir-faire artisanal japonais perdure à travers les temps.

Iwachu, c'est plus de 115 ans au service du patrimoine artisanal japonais. Créé en 1902, Iwachu s’efforce de conserver cette production artisanale dans la préfecture d’Iwate située dans la région de Tohoku. Iwachu produit des objets en fonte de Nanbu qui selon leurs dires, sont simples à utiliser, traditionnels et modernes à la fois. (la fonte appelée Nambu Tekki est une spécialité locale célèbre a été développée pendant la période d’Edo Tokugawa (1603-1868), mais ce ne sera qu'en 1975, le gouvernement japonais désignera la fonte de Nanbu comme étant un artisanat traditionnel du Japon).

Tous les produits en fonte de Nambu sont réalisés à la main et selon les techniques traditionnelles par des artisans hautement qualifiés et passionnés dans la manufacture Iwachu. Les tarifs des produits Iwachu certes plus élevés restent tout de même raisonnables quand on sait que chaque produit nécessite 64 à 68 étapes de fabrication et, seule une réalisation entièrement faite à la main, permet d’obtenir un produit d'une telle qualité. 

Le saviez-vous ? 
Une cloche à vent furin est composée d'un corps principal, ici en fonte sous forme de clochette, d'une langue que l'on nomme "Zetsu" et d'une languette de papier appelée Tanzaku.

Ces cloches à vents auraient été introduites au Japon durant la période de Kamakura (1185-1333) avec le bouddhisme, elles étaient alors réservées aux élites de la société et aux grands maitres spirituels qui les suspendaient pour chasser les mauvais esprits. Cependant avant d'arriver au Japon, ces petites cloches à vent étaient utilisées en Chine, suspendues dans les forêts de bambou afin de déterminer d'où venait le vent. On les nommait alors fûtakin. 

Aujourd'hui, les Japonais apprécient le son des cloches à vent furin et parviennent même à se détendre lorsque celles-ci tintent puisqu'elles évoquent une brise, (légère fraîcheur) lors des périodes estivales. Et le tintement cristallin d'une cloche à vent furin émet des sons avec des fréquences différentes lorsque le Tanzaku fait sonner la cloche.